Le coût financier

Payer sa psychothérapie est une des façons de s’y impliquer ; c’est aussi faire l’expérience de limites inhérentes à tout choix véritablement porteur.

La psychothérapie ne relève pas de l’assurance maladie qui ne prend en charge que les actes médicaux ou paramédicaux.

Mais quiconque est décidé à faire un travail psychothérapique pourra toujours le faire quelle que soit sa situation budgétaire : les honoraires et /ou le rythme des séances peuvent s’adapter en fonction de la situation particulière de chacun à un moment donné.

Rythme et durée

Entreprendre une psychothérapie relève d’une décision, d’un choix à un moment donné de sa vie.

Il faut prévoir de pouvoir se rendre chez le psychothérapeute sur une période de plusieurs mois.

Le rythme des séances est généralement de 1 séance hebdomadaire. Cela peut être davantage en fonction des nécessités du moment et de la situation de la personne dans la vie.

La régularité des séances est une des conditions pour que se déroule un processus psychothérapique.

Contrairement à une idée très répandue, ce n’est pas nécessairement la durée qui permet de recueillir les bénéfices d’un travail psychothérapique.

Chaque séance peut apporter un imprévu, une surprise, la saisie de quelque chose de soi-même qui va changer l’ancienne façon de se situer.

Il en résulte que la durée est plus ou moins longue, d’une dizaine de séances à plusieurs années, selon les objectifs que l’on se donne et selon l’âge du consultant. Les changements escomptés au début, qui se modifient souvent au cours du processus, sont singuliers pour chacun. Le temps pour comprendre est également propre à chacun.

A chacun de déterminer à un moment donné avec le thérapeute si ce qu’il a appris au cours de sa cure lui permet de vivre sereinement.

Chacun peut aussi décider d’en savoir plus, au-delà du mieux-être.

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